L’addiction aux réseaux sociaux, ça vous parle ? Facebook, Instagram, Twitter, etc. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’en étais dépendante ou accroc, mais ils prenaient effectivement une place importante dans mon quotidien. En effet, en tant que fondatrice de NIBI, entreprise spécialisée dans la croissance et le développement personnel, j’avais ce besoin d’être en permanence connectée avec le monde. Jusqu’au jour où j’ai dû me débrancher des réseaux : une expérience difficile, mais nécessaire, que je vous raconte ici en toute franchise.

111 jours pour déconnecter

Retour sur mon parcours

Avant toute chose et avant de vous expliquer ma démarche, j’aimerais revenir brièvement sur mon parcours : une succession d’évènements qui m’ont amenée là où j’en suis actuellement. Je n’ai pas toujours été coach. J’ai fait des études, comme tout le monde. J’ai suivi un cursus assez musclé, pour atteindre le niveau doctorat. Ne me demandez pas pourquoi j’ai choisi cette voie, je ne saurais pas vous l’expliquer.

Dès l’obtention de mon BAC +5, j’ai trouvé un travail dans les assurances. J’avais une confiance en moi tellement réduite, que j’ai postulé pour un emploi niveau BAC +2, pour lequel j’ai été prise et que j’ai assuré durant 5 années. Malgré tout, ce fut une riche expérience qui m’a permis de côtoyer et de rencontrer de belles personnes.

Je me suis mariée, j’ai eu des enfants, et j’ai acheté une maison.

Vous devez sûrement penser que j’avais de la chance. En effet, le tableau semble idyllique au premier abord, mais en réalité ces années ont été les plus difficiles de ma vie, celles durant lesquelles j’ai le plus souffert. Je ressentais un mal être inexplicable, qui se traduisait par des difficultés dans mon couple. Il y a deux ans, mon mari et moi étions littéralement au bord du divorce. Au travail, je frôlais le burn-out. J’ai donc été mise en arrêt maladie, et c’est durant cette période que j’ai débuté le développement personnel et que j’ai créé mon entreprise. J’ai donc commencé à aider et à accompagner les personnes, mais je sentais qu’il manquait encore quelque chose.

Écouter son intuition

Le 22 mars exactement, j’ai entendu une petite voix qui me demandait de me déconnecter des réseaux sociaux. C’était quelque chose d’impensable pour moi ! Je risquais de perdre mes abonnés, je ne verrai plus les likes de mes followers… Cette idée de détox était pour moi comme une véritable déconnexion au monde, et j’avais peur que mon activité de coaching soit trop impactée par cette décision radicale. Mais cette voix insistait sous prétexte que je me perdais dans ce que je faisais. La déconnexion était le moyen de trouver mon chemin. Alors je l’ai écoutée, j’ai suivi mon intuition, j’ai obéi à mon 6e sens, et je me suis déconnectée durant 111 jours. Toute transformation et tout changement nécessitent des efforts, alors j’étais prête à m’impliquer. Vous savez, je me suis lancé le défi par exemple de perdre 10 kg en 10 jours (ces fameux kilos pris durant ma grossesse). Cela peut sembler utopique, et pourtant j’y suis arrivée, car tout changement requiert avant tout de l’implication.

Déconnexion des réseaux sociaux : objectif atteint

Un temps de déconnexion bénéfique

La déconnexion n’a pas été facile, et au bout de 30 jours, je voulais déjà arrêter l’expérience. Mais, j’ai compris que cette requête n’était pas le fruit du hasard. J’ai eu une vision de ce que je devais faire. Cette déconnexion m’a permis de débrancher et m’a donné une visibilité pour les 50 prochaines années. Elle m’a permis de comprendre ce que je pouvais donner, et comment je pouvais accompagner les personnes efficacement. J’ai donc atteint un objectif capital, et j’éprouve aujourd’hui une immense gratitude pour ce temps de repos.

Il correspondait plus ou moins à la période de confinement que nous avons vécue. Tout d’abord, cela m’a permis de me ressourcer et de me retrouver en famille. Avec mon mari, nous avons eu un bébé en janvier, et il était nécessaire pour moi de resserrer les liens familiaux. La famille fait partie de mes valeurs et c’est important pour moi de me sentir en cohésion et en harmonie avec cet aspect essentiel de ma vie.

J’ai également écrit un livre… enfin trois pour être honnête. Mais je me suis focalisée sur l’un d’entre eux en particulier, qui sortira bientôt. J’y ai mis tout ce que j’ai vécu durant ces 111 jours. Que ce soit la vie en conscience, les clés pour résoudre des problèmes du quotidien… Tout est basé sur la croissance personnelle et la spiritualité. J’aborde d’ailleurs ce thème de manière décontractée, de telle sorte qu’on ne pense pas que la spiritualité soit uniquement réservée aux personnes un peu “perchées”. Elle donne beaucoup de sens et on peut l’intégrer dans la vie quotidienne.

J’ai également découvert une autre façon de penser : vivre en conscience. Cela signifie prendre conscience de chaque activité, de chaque chose que nous sommes en train de faire, du moment présent et de l’impact que cela a sur notre vie.

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Un retour en force

Riche de cette expérience, je reviens dans mon activité plus débordante d’énergie que jamais. Je vais proposer des programmes de développement personnel pour aider les personnes à transformer leur vie, à l’image du programme “Design Your Life”.

Mon livre sera également bientôt disponible. Enfin, je proposerai en décembre 2020 une immersion à Genval, dans l’hôtel 5 étoiles le Château du Lac. Je serai entourée de onze femmes engagées et impliquées dans le développement personnel, qui souhaitent impacter la société. On passera un weekend magique, un temps très fort dans ce lieu exceptionnel, qui leur permettra de changer radicalement de mindset.

Cette déconnexion des réseaux sociaux m’a donc permis de me recentrer, d’avoir une meilleure visibilité sur mon business et de grandir à tout point de vue. Encore une fois, cet évènement difficile m’a permis de retrouver le chemin et la voie qui m’étaient destinés. Les épreuves sont souvent une passerelle vers la lumière, et cela a été le cas pour moi une fois de plus.

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